500k + 500k + 500k + 400k + 400k = 2,3M … ou comment je t’embrouille

« Je suis le Maire ! ».

Mes volontés ayant coûté un maximum d’argent que je n’ai pas et ayant un trou de 2,3 millions d’euros dans les caisses, je décide de prendre un crédit. Mais pour un tel montant, je n’ai pas le droit de décider seul, du moins je n’ai pas encore ce pouvoir (mais je me l’octroierai quelques semaines plus tard). Je ne peux prendre que des crédits de 500 000 €uros.
Qu’importe, je prends 5 crédits, 3 de 500 000 et 2 de 400 000 €uros et je les passe en décision. Comme ça, je n’ai besoin de l’avis de personne !

Voilà la gymnastique intellectuelle à laquelle s’est livré notre Maire. Ne voulant pas opposer ses erreurs à l’égide du conseil municipal, il les a enterrées en mettant les 28 élus devant le fait accompli.
Voilà où nous conduit la politique du Maire, contrée un temps par la démission de son adjoint aux finances, pour lequel les décisions prises aujourd’hui donnent raison hier.

C’est pour financer le réseau de chauffage urbain nous rétorque le maire. ! Ben voyons ! 5 crédits fin 2018 pour financer un réseau qui n’en ai qu’au stade d’études, à d’autres !

De plus, il a appliqué une pratique qui se veut illégale dans les marchés publics, le « saucissonnage », bien que les crédits n’y sont pas soumis. Pire que tout, il a abusé son conseil municipal en pratiquant de l’abus de pouvoir, spoliant ses élus de leur droit le plus légitime, l’expression de leur vote. Même si bien souvent les élus de la majorité ne savent pas ce qu’ils votent !

Bref, en endettant de manière illégale la commune sur 25 ans pour la simple satisfaction de sa politique erratique, le Maire interdit à la commune les évolutions nécessaires dans un futur proche, jugulant, voir annihilant l’autofinancement par des remboursements de crédits obligés dus à son orgueil et sa mégalomanie.